Nous avons choisi de vous parler aujourd’hui de deux écoles d’atolls voisins qui toutefois n’appartiennent pas à la même commune, situés à plus de 350 km de Tahiti.
Membres du sous-groupe des Iles Palliser1, Apataki et Aratika accueillent chacune des écoles modestes par la taille : 2 classes pour la première, une pour la seconde.
Apataki :
Le secteur de la pêche et le tourisme étaient encore il y a peu les premières ressources économiques du site, et pour la première des deux, essentiellement grâce aux prélèvements effectués dans les parcs à poissons installés dans les passes ou les failles communiquant avec l’océan. La perliculture, plus particulièrement le collectage de naissains élevés à fins de greffe, est encadré et limité. La coprahculture, plus traditionnelle, constitue le troisième pilier. Enfin, une base de stockage en cale sèche des bateaux y permet des travaux de carénage.
L’école à deux classes du village de Niutahi est fréquentée par plus de 35 élèves en moyenne. Romy TAVAITAI est enseignante de la classe des plus jeunes. Roberta VARUAMANA, sa collègue et directrice d’école, prend en charge les plus grands.
Aratika :
Cette île dépend aussi fortement de la perliculture.La pêche particulière d’holothuries, qui s’est élevée jusqu’à 6 tonnes exportées vers Tahiti puis l’Asie2 apporte à cette population des revenus complémentaires. Cette destination est moins fréquentée par les touristes que sa voisine.
Teriitahi RAOULX est l’enseignant chargé de l’école à classe unique du village de Paparara, comptant plus de 20 élèves. Sur la photo prise sous la pancarte de l’école (avant la crise sanitaire), il est situé à l’extrême gauche des personnels qui y figurent.
P. PETER
1 : Source : Wikipedia
2 : Source : Wikipedia
