De l’observation instrumentée au carnet de suivi
A l’école maternelle comme dans les étapes ultérieures de la scolarité, l’évaluation a plusieurs fonctions. Si elle contribue à l’information des parents sur les progrès de leur enfant dans son parcours d’apprentissage, elle doit être conçue d’abord comme une pratique professionnelle qui permet de réguler les enseignements, de manière dynamique et positive. Ainsi permet-elle de proposer :
• des ajustements qui encourageront chaque enfant à s’engager et progresser dans les apprentissages,
• des étayages qui renforceront les premiers acquis,
• des situations suffisamment ambitieuses qui susciteront l’envie d’apprendre encore davantage
L’évaluation, au sens étymologique, consiste à donner de la valeur aux productions des enfants en situation d’apprentissage en se rapportant à des critères partagés par des pairs du même métier. Avec de jeunes enfants, il s’agit parfois d’abord de donner de la visibilité à des tentatives qui se manifestent dans des productions approximatives qui constituent pourtant des conquêtes essentielles au début du parcours.
L’évaluation positive est une évaluation conduite avec bienveillance, qui souligne les petites réussites, les progrès, petits ou grands, les essais, qui participent de la motivation de l’enfant, en les lui signifiant, ainsi qu’à ses parents. Il ne s’agit pas de comparer les réalisations ou les « performances » de l’enfant à celles des autres, mais de le situer dans un parcours d’apprentissage qui est dessiné par les programmes et attendus de fin du cycle 1. C’est une évaluation qui considère que les différences inter-individuelles ne sont pas systématiquement synonymes de difficultés. Ces différences, si elles sont prises en compte par l’enseignant, doivent susciter une dynamique d’apprentissage.
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